PLATEFORME E-LEARNING
Qu'est ce que c'est ?
La plateforme LMS est une plateforme de formations numériques contenant plusieurs contenus :
- Des webinaires,
- des informations d’actualités,
- des formations interactives et des serious game afin de professionnaliser les agents.
L’ANFH donne l’accès à un gestionnaire par établissement, qui lui sera en mesure :
- d’inscrire ses agents sur la plateforme,
- les affilier à des formations institutionnelles,
- suivre leur parcours de formation,
- faire des relances et délivrer un certificat.
Quelles formations ?
Vis ma vis de cadre
E-Multi +
Mission zéro risques
Egalite femmes/hommes
Qualité de vie au travail
Fiabilisation des comptes
Réglementation, enjeux et mise en œuvre de l'entretien professionnel
Série H
Soins sans consentement
Ethique 2.0 NEW
Les fondamentaux de la laïcité NEW
Troubles du comportement de la personne agée NEW
Et d'autres à venir et à découvrir !
Comment faire ?
- Si vous êtes au service formation ou RH : Demandez des accès aux conseillères formation de l'ANFH !
- Si vous êtes un agent : Demandez des accès au Gestionnaire d'établissement, service formation ou RH !
CONTACTS :
MARGAUX CAPELLO - m.capello@anfh.fr
LEA B. MATRULLO - l.bisleau@anfh.fr
JENNA SAYCHANH - j.saychanh@anfh.fr
En PACA, nous organisons un calendrier pour des webinaires d'une heure concernant la prise en main de la plateforme
Outils et services
Réunion d’accueil des nouveaux responsables et chargés de formation
La Délégation territoriale organise un parcours d’accueil des nouveaux responsables et chargés de formation.
L'objectif est de mieux nous connaître mutuellement, de vous présenter les différents dispositifs et formations mobilisables, l'ensemble des outils, produits et services disponibles mais également vous aider dans la gestion de vos fonds de formation.
Nous vous proposons les 3 temps suivants :
- 2 mai de 9h00 à 17h00 en présentiel à l’ANFH : présentation de l’ANFH, de l’offre de service et de formation, des dispositifs individuels
- 20 mai de 9h00 à 17h00 en présentiel à l’ANFH : zoom sur les aspects de gestion de fonds
- 9 juin de 14h00 à 16h30 en visioconférence : points de vigilance et bonnes pratiques de remboursement
Si vous êtes intéressé(e) par ces journées, nous vous invitons à nous renvoyer le bulletin d’inscription disponible dans la rubrique documents utiles. Ce parcours est également accessible aux chargés de formation en poste et souhaitant bénéficier d'une piqure de rappel.
Documents utiles
Marlène NEGRIER FAUCHER
Assistante
05.55.31.79.18
m.negrierfaucher@anfh.fr
Outils et services
Certaines compétences s’acquièrent uniquement en travaillant en équipe, sur le terrain !
interview
Au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Strasbourg, Inès Hammami prépare un diplôme d’ingénieur en informatique en alternance au pôle Projets dans le domaine Imagerie de la Direction du Système d’Information et du Numérique (DSIN). Ses missions lui permettent d’être en relation avec tous les services de l’établissement. Elle est encadrée notamment par son maître d’apprentissage Jean-Philippe Poncet, responsable du pôle Projets à la DSIN.
En quoi consiste votre travail ?
Inès Hammami : Depuis la rentrée 2021, je travaille au pôle Projets dans le domaine Imagerie, où je m’initie à la chefferie de projets. C’est un pôle transverse qui travaille avec les équipes de tous les autres pôles. Pour m’approprier chaque projet, je dois d’abord enquêter sur le sujet, comprendre ses tenants et aboutissants, identifier d’où viennent les problématiques pour lesquelles nous devons proposer une solution. Concrètement, j’interviens surtout sur un projet d’imagerie radionucléaire intitulé « VENUS », que j’ai suivi depuis ses débuts. Il s’agit de mettre à jour un système installé il y a une dizaine d’années, en développant une solution de logiciels intercommunicants. Je réponds aussi aux questions techniques voire fonctionnelles des utilisateurs, qui nous soumettent 70 000 sollicitations par an (toutes demandes confondues du CHRU) via une hotline dédiée.
Jean-Philippe Poncet : Je suis responsable de projets à la Direction des Systèmes d’Information et du Numérique (DSIN) du CHRU, qui regroupe une centaine de personnes. Nous développons des applications et intégrons notamment des progiciels transversaux à tous les services. Le domaine Imagerie, qui dépend de cette Direction, a mis en place par exemple un système d’analyse et de partage des images (PACS) ainsi qu’un système d’informations en radiologie (RIS) pour consulter les comptes rendus de radiologie. Comme elle l’a précisé, Inès nous apporte son soutien en priorité sur VENUS, mais aussi sur le PACS ou d’autres projets d’imagerie, ainsi que pour la hotline de ce domaine.
Comment s’organise votre quotidien et quels sont vos échanges entre apprenti et maître d’apprentissage ?
Inès Hammami : Je suis en cours une semaine sur deux, ce qui me permet de ne pas rester éloignée trop longtemps du suivi des projets du pôle. Mes cours comportent beaucoup de mise en pratique. Ils me permettent d’acquérir des compétences que je peux approfondir dans mes missions au CHRU (gestion de projet, conduite du changement, sécurité des réseaux) et d’autres savoirs que je ne mobilise pas directement – par exemple, en développement, ou même en anglais. Par ailleurs, répondre aux questions des utilisateurs via la hotline m’apprend beaucoup, car je dois résoudre des problèmes en comprenant de quoi il retourne à la base.
Jean-Philippe Poncet : Avec Inès, nous échangeons une fois par mois dans le cadre d’une réunion tutorale. Au quotidien, dans l’opérationnel, son suivi est assuré par sa tutrice Sophie Fernandes, responsable du domaine Imagerie au sein de la DSIN. Elle confie à Inès des missions qui lui permettent de gagner peu à peu en autonomie et lui apporte des réponses si elle rencontre des difficultés.
Quels bénéfices attribuez-vous à l’apprentissage ?
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Inès Hammami : Je travaille dans un contexte stimulant où je suis bien encadrée, ce qui est rassurant. Je joue un rôle actif au sein de l’équipe : mes missions me font acquérir des compétences variées et participer aux réunions. Justement, j’ai choisi l’apprentissage parce que je pense qu’il y a des savoir-faire et des savoir-être que l’on peut appréhender seulement en travaillant en équipe, sur le terrain, comme la capacité à organiser les tâches ou à gérer les conflits. Par ailleurs, l’apprentissage représente une première expérience professionnelle significative, c’est un atout dans le CV ! Enfin, le salaire que je perçois me permet d’être autonome pour le financement de mes études.
Jean-Philippe Poncet : Travailler dans le domaine Imagerie permet à Inès de collaborer avec tous types d’interlocuteurs : par exemple, les radiologues sont nos partenaires pour tester les fonctionnalités et la stabilité des logiciels en réalisant des tests. Cela est très formateur pour elle. Réciproquement, Inès est une collaboratrice précieuse en matière d’assistance à projets : intéressée par ses missions, volontaire et à l’écoute, elle pose des questions et se montre force de proposition. Elle a aussi d’excellentes qualités relationnelles. Si nous en avons l’opportunité, nous lui proposerons un poste pérenne à la fin de son cursus.
Le regard de…Véronique Brunstein, responsable de formation au CHRU de Strasbourg
« Avant le lancement du dispositif de financement de l’ANFH, nous avions déjà quelques apprentis dans des métiers particuliers : préparateur en pharmacie hospitalière, technicien biomédical ou encore ingénieur en radioprotection. Depuis septembre 2021, nous avons pu multiplier par deux notre nombre d’apprentis. Aujourd’hui, nous en avons une quinzaine, et nos alternants travaillent dans des secteurs plus variés : informatique, formation, soins infirmiers, etc.
L’apprentissage est un dispositif gagnant-gagnant. Pour les jeunes, il est très intéressant d’avoir à la fois le statut d’étudiant et celui de salarié, avec les avantages que cela leur confère : ils se forment, tout en percevant un salaire qui leur permet de devenir autonomes par rapport à leur famille. Une fois leur diplôme en poche, ce statut leur ouvre droit aux indemnités de chômage, ce qui se révèle très utile pour cette période de transition que représente la recherche d’un premier emploi. Globalement l’apprentissage facilite l’entrée dans la vie adulte.
Pour l’établissement, c’est l’opportunité de recruter des collaborateurs à part entière et à long terme : un apprenti dispose de plus de temps qu’un stagiaire pour s’approprier ses missions et les mener à bien. Pour toutes ces raisons, et grâce aux modalités proposées par l’ANFH, nous allons développer le recours à l’apprentissage de manière plus proactive que nous ne l’avons fait jusqu’à présent. »
Le contrat d'apprentissage en pratique
L’apprentie : Inès Hammami, 24 ans.
L’employeur : CHRU de Strasbourg, 1er employeur en Alsace (2 800 lits, 13 000 agents, 1 300 étudiants, 6 sites ; 7 écoles et instituts)
Diplôme préparé : Ingénieur spécialité Informatique et Systèmes d’information avec le CNAM.
CFA partenaire : CFAI (Centre de Formation d’Apprentis de l’Industrie) d’Alsace
Maître d’apprentissage : Jean-Philippe Poncet, responsable de projets à la Direction des Systèmes d’Information et du Numérique du CHRU
Durée du contrat : 2 ans (septembre 2021-juin 2023)
Rémunération : 78 % du SMIC
Co-financement ANFH des frais pédagogiques : 4 000 € / an (+ plan de formation de l’établissement : 4 000 € / an)
Coût total : 42 679,78 € (16 000 € de frais pédagogiques et 26 679,78 € de salaire)
Outils et services
Univanap 2022
L’Univanap 2022, qui se tiendra le 30 juin 2022 en région parisienne dans un format renouvelé, autour des nouveaux chemins de la performance.
Après une matinée consacrée à des retours d’expérience opérationnels, l’après-midi sera centrée sur les enjeux stratégiques de la performance des organisations et du système de santé : fractures territoriales, attractivité, agilité des organisations, développement durable, ou encore pilotage par la data.
Le programme détaillé, les informations pratiques et les inscriptions sont disponibles au lien suivant : https://www.universite-anap.fr/
Outils et services
L’ANFH déploie une offre de formation diplômante éligible aux fonds mutualisés "guichet bleu" !
Depuis 2021, l’ANFH vous propose dans son plan d’actions régionales une offre de formation diplômante répertoriée dans l’axe 1 « Evolution professionnelle » :
- CAP Blanchisserie
- Titre professionnel agent de restauration
- Formation diplômante dans le secteur de la logistique
- Titre professionnel de secrétaire assistant(e) médico-social(e)
- NOUVEAU ! Titre professionnel d’agent de service médico-social
Sous réserve d’inscriptions suffisantes (6 à 8 minimum), ces formations diplômantes pourront être organisées dans les locaux de l’ANFH à Limoges. Dans le cas d’inscriptions insuffisantes, les agents concernés pourraient s’ils le souhaitent accéder aux groupes d’Aquitaine ou de Poitou-Charentes, sous réserve de places disponibles.
La prise en charge financière relève du guichet bleu.
Aussi, si vous avez des agents à inscrire, il convient de nous envoyer :
- La fiche d’inscription ci-jointe
- La fiche de demande de financement que vous retrouverez dans l’article de cette newsletter consacré au guichet bleu.
Ces formations sont organisées sur une année scolaire en alternance (théorie et présence en établissement) à raison de quelques jours par semaine ou par mois en fonction des diplômes.
Pour toute question complémentaire, Myriam MOUNEIX, Conseillère formation, reste à votre disposition.
Documents utiles
Myriam MOUNEIX
Conseillère formation
05.55.31.79.12
limousin.formation@anfh.fr
Outils et services
L’apprentissage est un enrichissement
interview
Pauline, apprentie assistante bio-qualité
Apprentie au laboratoire d’hématologie du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse Sud-Alsace (GHRMSA), Pauline Jacob prépare un BTS bio-qualité. Aidée par l’ingénieure qualité de son service, elle réalise audits, études et procédures qualité auprès de techniciens biomédicaux. Avec Estelle Gutfreund, sa maître d’apprentissage, elle partage son regard sur sa formation.
Quel bilan faites-vous de l'apprentissage ?
Pauline Jacob : L’apprentissage est d’abord un vrai plus pour ma future vie professionnelle : sortir d’un BTS en alternance montre que j’ai déjà travaillé et que je sais m’adapter. De plus, à l’hôpital, les exigences qualité sont plus importantes que dans le secteur agroalimentaire par exemple, là aussi c’est un atout pour ma carrière que je souhaite poursuivre dans le domaine de la santé. Pour moi, l’apprentissage est un enrichissement. Tous les jours j’acquière des connaissances en plus sur des sujets qui m’ont toujours passionnée comme les cellules ou les causes des maladies. Je prends parfois de l’avance sur les cours. J’ai par exemple déjà réalisé des audits ou une étude des non-conformités. Mes professeurs apprécient également : avec les trois autres alternants de ma classe, nous enrichissons les cours par l’exemple en faisant régulièrement de petits exposés comme sur les process d’utilisation des autoclaves. Je suis épanouie en apprentissage. Depuis que je suis arrivée au GHRMSA, j’ai réussi à surmonter mes difficultés comme ma timidité.
Estelle Gutfreund : L’apprentissage est une réponse à notre difficulté de recrutement : nous sommes proches de la Suisse où les salaires sont plus attractifs. Avec l’apprentissage, l’idée est de former des étudiants et de leur donner envie de rester avec nous. Mon objectif est donc d’intégrer durablement Pauline dans l’équipe. Le rôle de maître d’apprentissage n’est pas anodin, je me considère comme le garant de la réussite des études de Pauline. Régulièrement, je vérifie qu’elle acquière bien les compétences demandées car le reste de sa classe continue à suivre des cours pendant qu’elle est avec nous. Mon rôle est de faire en sorte, qu’à l’issue de ses deux années, Pauline en sache autant voire plus que ses camarades. J’essaye notamment de lui apporter des compétences humaines mais aussi de lui faire prendre de la hauteur, qu’elle replace ses connaissances dans le contexte hospitalier : quels sont les enjeux de ses missions pour les patients et les familles ? L’apprentissage est un enrichissement : le regard de Pauline nous fait parfois nous remettre en question. C’est aussi satisfaisant de la voir progresser et s’épanouir.
Comment se déroule l'apprentissage au quotidien ?
Estelle Gutfreund : Pauline a un portefeuille de compétences à acquérir, en lien avec des missions à réaliser chez nous. Elle n’a donc pas une mission spécifique pour les deux années mais plusieurs petits projets. J’essaye d’adapter son planning à ses besoins mais aussi aux nôtres. Par exemple, la réalisation d'audits est un sujet qui arrive plus tard dans sa formation mais elle a déjà dû s'y intéresser avec nous. Pour pouvoir acquérir l’ensemble des compétences demandées, Pauline ne pouvait pas travailler uniquement dans notre laboratoire. Au quotidien, elle assiste donc principalement Valérie Raymond, l’ingénieure qualité du Pôle Biologie du GHRMSA. Je m’occupe d’organiser l’emploi du temps de Pauline et je fais le suivi de son apprentissage. Nous réalisons notamment un point après chaque période avec nous afin d’évaluer ce qu’elle a fait et quelles compétences elle a développé.
Pauline Jacob : Dernièrement, j’ai participé à la création d’un QCM destiné à évaluer les connaissances et compétences des techniciens du laboratoire et maintenir leur habilitation par le COFRAC dans le cadre de la norme ISO 15189. Mon rôle ne s’arrête pas là car actuellement je soumets le questionnaire puis j’analyserai les réponses. Si nécessaire, je devrais enfin mettre en place des formations. Ma prochaine mission consistera à créer une procédure qualité pour l’unité de thérapie cellulaire qui travaille sur une nouvelle technique de greffons de cellules souches. C’est très intéressant pour moi car c’est une mission typique d’assistante qualité.
Le regard de…Bénédicte Deguille, directrice adjointe des ressources humaines
en charge des politiques sociales et du développement durable
« Avant les grands changements de 2021 et la prise en charge de l’ANFH, nous accueillions quatre apprentis par an. Aujourd’hui, ils sont 19 et notre objectif est de passer à 26 l’année prochaine. Il s’agit de futurs techniciens biomédicaux, de secrétaires médicales, d’aides-soignants ou encore d’un futur ingénieur RSE et développement durable. Cette montée en puissance de notre politique apprentissage n’aurait pas pu se faire sans les nouvelles dispositions réglementaires qui nous permettent de financer le recrutement des apprentis dans le cadre de notre plan de formation. Nous consacrons entre 240 000 euros et 300 000 euros par an à l’apprentissage. L’enjeu pour nous est de réussir à recruter. Nous sommes une structure de taille qui doit assurer environ 700 recrutements chaque année. Or le marché de l’emploi est tendu - sur la filière des soignants mais pas uniquement - et nous sommes en compétition avec la Suisse dans quasiment tous les domaines. Nous avons des besoins en électriciens, cuisiniers, soignants, techniciens biomédicaux, préparateurs en pharmacie mais aussi dans les métiers des ressources humaines, de l’informatique ou des finances. Un apprenti, nous le recrutons comme un professionnel. Nous voyons cela comme une longue période d’intégration, de formation et d’adaptation avant un contrat ou une titularisation. C’est un vrai investissement : il est important qu’il reste chez nous. Nous sommes donc attentifs à ce qu’il ait de vraies missions et qu’il soit bien intégré dans son équipe. Les maîtres d’apprentissage jouent un rôle clé dans ce process. Les apprentis apportent également de nouvelles méthodes, techniques, connaissances et compétences : c’est une richesse. L'apprentissage est enfin un outil puissant de GPMC : une campagne d’apprentissage nous permet de déterminer les services qui ont du turn-over, les métiers en tension et la pyramide des âges. Un apprenti peut très bien remplacer un départ à la retraite. »
Le contrat d'apprentissage en pratique
L'apprentie : Pauline Jacob, 19 ans, titulaire d’un bac STL (sciences et technologies de laboratoire)
L'employeur : Groupe hospitalier de la région de Mulhouse Sud-Alsace (GHRMSA)
Diplôme préparé : BTS bio-qualité au Lycée Jean Rostand à Strasbourg (Bac +2)
Maître d’apprentissage : Estelle Gutfreund, 41 ans, cadre de santé depuis 2018 au laboratoire d’hématologie, titulaire d’un Master Management et formation dans les établissements de santé.
Durée du contrat : 2 ans (01/09/2021 - 31/08/2023)
Rémunération : 43% du SMIC
Financement ANFH : 5 250 € (50% des coûts pédagogiques)
Coût total : 28 032 €
Aide exceptionnelle de l’État de 3 000 euros : oui
Outils et services
BAROMETRE SOCIAL
Dans son projet stratégique national, l’Anfh a inscrit la Qualité de vie au travail comme axe fort de ses actions pour soutenir ses établissements adhérents dans leurs politiques RH et de prévention.
Les délégations Anfh PACA et Occitanie proposent différents dispositifs et projets autour de cette thématique : amélioration des conditions de travail, politique en faveur du handicap, prévention des RPS, égalité femme-homme, accompagnements QVT… Depuis 2013, un baromètre social est proposé en Languedoc-Roussillon et PACA. Pour l’édition 2022, le territoire Midi-Pyrénées rejoint cette dynamique.
Aussi, lors de webinaires de présentation du baromètre social qui se sont tenus les 5 et 6 avril, les établissements des deux régions ont pu découvrir le nouvel outil dans sa version 2022 proposé par l’Anfh.
Plus de 200 personnes se sont connectées pour prendre connaissance de celui-ci et ont pu manifester leur fort intérêt pour engager prochainement cette enquête au sein de leurs établissements et qui sera administrée régionalement du 16 mai au 10 juin 2022.
La présentation PPT du webinaire Barometre Social et la lettre d'engagement sont disponibles en téléchargement dans le bas de la page.
Outils et services
Se sentir valorisée par un nouveau diplôme
interview
Émilie, apprentie aide-soignante
Motivée, soutenue par sa hiérarchie, Émilie Frizot, 22 ans, ASHQ à l'EHPAD Ambroise Paré d'Amboise (37), suit une formation d'aide-soignante en apprentissage. Un projet issu d'une volonté de reconnaissance et de montée en compétences en tant que professionnelle de l'accompagnement des personnes âgées. Son témoignage commenté par sa maître d'apprentissage, Sandrine Puret, infirmière faisant fonction de cadre.
Quelles raisons ont motivé ce projet d'évolution professionnelle
par la voie de l'apprentissage ?
Émilie Frizot : Je travaille au sein de l'établissement depuis mes 18 ans en tant qu'ASHQ (agent des services hospitaliers qualifiés). Je ne l'explique pas vraiment mais j'ai toujours souhaité prendre soin des personnes âgées. J'apprécie de partager leur quotidien, d'écouter leurs anecdotes d'une autre époque... À leur contact je développe des compétences et des relations très intéressantes. Évoluer comme aide-soignante me motivait depuis le début et j'ai été encouragé par ma cadre à franchir le pas, à suivre une formation par apprentissage. Je le fais pour le diplôme, afin de me sentir davantage valorisée en tant que professionnelle, et dans l'objectif de continuer à exercer ici. J'ai aussi bien conscience que l'établissement, comme beaucoup d'autres EHPAD, manque de personnels et d'attractivité auprès des jeunes.
Sandrine Puret : En tant que soignante expérimentée, je m'implique dans l'accompagnement des agents vers l'évolution ou la reconversion professionnelle. L'apprentissage ouvre des portes supplémentaires pour recruter et professionnaliser. Émilie est ma première apprentie, mais aussi la première pour le CHIC Amboise Château-Renault qui accueille trois apprentis au sein de ses quatre EHPAD depuis septembre 2021. Elle se donne les moyens de réussir et a tous les prérequis pour devenir aide-soignante : c'est une professionnelle bienveillante, capable de s'autoévaluer et qui sait échanger avec ses collègues pour améliorer la prise en soins.
Comment se déroule l'apprentissage au quotidien ?
Émilie Frizot : Titulaire d'un Bac pro ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne), je suis exemptée de certains modules de formation. Il m'arrive ainsi de passer un mois complet à l'EHPAD avant de retourner en cours à l'IFSI. Sandrine est à ma disposition pour échanger et faire des points de situation. Être aide-soignante consiste à s'occuper des personnes au quotidien, surveiller leur état de santé, gérer l'animation, les prises de repas, les soins d'hygiène, etc. La grande nouveauté pour moi est d'apprendre un ensemble d'actes comme la mise des bas de contention, la prise de tension ou la glycémie capillaire. Passer au statut d'apprenti nécessite par ailleurs de revoir sa place au sein des équipes, d'être davantage dans l'écoute et l'observation.
Sandrine Puret : Émilie a beau suivre un parcours d'apprentissage "partiel", elle doit effectuer sur son temps libre de nombreuses recherches sur les démarches de soins, échanger avec les infirmières sur les pathologies et les médicaments, apprendre à employer les bons mots lors des transmissions... Elle va aussi avoir l'opportunité d'évoluer au sein d'autres services du CHIC. L'occasion notamment de découvrir l'identification des besoins et la prise en charge des patients sur le court terme. En tant que maitre d'apprentissage, mon rôle consiste aussi à clarifier le rôle et les attentes des équipes qui accueillent Émilie.
Le regard de…
Aurélie Sainton, cadre de santé, coordinatrice de la formation d'aide-soignante
à l'IFSI-IFAS Robert Debré du CHIC d'Amboise
« L'apprentissage permet de fidéliser les agents et de valoriser les évolutions de carrière. Il offre des avantages financiers, repose sur un engagement moral des deux parties et favorise une relation de confiance entre l'employeur et le salarié. C'est l'assurance d'avoir un personnel formé et qui sait déjà travailler dans l'établissement et ses services. Une fois son diplôme obtenu, l'apprenti est opérationnel de suite.
Pour l'employeur, l'apprentissage contribue également à détecter et valoriser les potentiels internes. C'est le cas d'Emilie qui dispose de qualités humaines et de prise en charge. Les ASHQ connaissent le soin et ont de bonnes bases en accompagnement. Pour évoluer vers le métier d'aide-soignante, nous les formons en particulier sur l'aspect médical de la profession : prise en charge de patients en soins aigus, techniques de manutention, interdisciplinarité et travail d'équipe, etc. Emilie bénéficie par ailleurs d'un parcours d'apprentissage varié et intéressant, élaboré en lien avec sa maître d'apprentissage afin de découvrir d'autres services du CHIC : SSIAD, urgences, chirurgie… Cette diversité est une chance supplémentaire. »
Le contrat d'apprentissage en pratique
L'apprenti : Émilie Frizot, 22 ans, ASHQ
L'employeur : CHIC Amboise Château-Renault
Établissement d'accueil : EHPAD Ambroise Paré (122 lits, 70 salariés)
Diplôme préparé : aide-soignante à l'IFSI-IFAS d'Amboise
CFA partenaire : CFA Social Médico-social et Sanitaire de Blois, en partenariat avec l'IFSI-IFAS
Durée du contrat : 1 an (du 01/09/2021 au 31/10/2022)
Rémunération : 53% du SMIC
Financement ANFH : 4 258 euros
Aide régionale : 4 275 euros
Coût total : 21 097 euros (8 533€ de frais pédagogiques et 12 564€ de salaires et charges patronales)
Outils et services
Réévaluation du barème des indemnités kilométriques
Comme indiqué dans le 1er article de la newsletter n° 5 de mars 2022, nous vous rappelons que le barème des indemnités kilométriques a été réévalué au 1er janvier 2022. Vous le trouverez en page 13 du guide des bonnes pratiques de remboursement d’où vous pourrez également consulter l’arrêté du 14 mars 2022 grâce à un lien hypertexte.
A cette occasion, nous vous invitons à revisiter les conditions de remboursement des frais de transports retracées en pages 12 à 14 de ce guide que vous pouvez aussi retrouver dans les documents utiles ou dans la rubrique « SERVICES AUX ETABLISSEMENTS » du site internet de l’ANFH Limousin.
Yasmine AIT ALI BRAHAM
05 55 31 79 17
y.aitalibraham@anfh.fr
Angéline DUBOIS
05 55 31 79 15
a.dubois@anfh.fr
Pauline LEBRET
05 55 31 79 13
p.lebret@anfh.fr
Emmanuelle LETOUZE
05 55 31 79 10
e.letouze@anfh.fr