Dépliant PAR 2023 - Pays de la Loire
Vinciane, apprentie infirmière, Vinciane Tisserand prépare son diplôme d’infirmière d’État en alternance avec l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de Vesoul, dans la Haute-Saône. Pendant les vacances scolaires, elle travaille au sein du service Réanimation du centre hospitalier de Vesoul, encadrée par son maître d’apprentissage Agnès Vuillemot. Ce cursus au rythme soutenu lui permet d’acquérir une riche expérience professionnelle et de gagner en autonomie.
En quoi consiste votre travail ?
Vinciane Tisserand : Je suis apprentie infirmière en troisième année. Après un bac S et deux années de PACES (Première année commune aux études de santé), je souhaitais continuer mon parcours dans le secteur médical. L’apprentissage me permet de suivre une formation en soins infirmiers à l’IFSI, tout en ayant déjà une activité professionnelle au sein d’une équipe. Depuis 2021, je travaille dans le service Réanimation du centre hospitalier de Vesoul, où les infirmiers exercent en binôme avec des aides-soignants. Quand j’ai signé mon contrat, le groupe hospitalier de la Haute-Saône m’a proposé d’être recrutée de façon pérenne au sein du service, à l’issue de mon apprentissage, à compter du 1er août 2022. Cette perspective sécurisante me permet de savoir que je pourrai continuer d’évoluer au sein du même service.
Agnès Vuillemot : Je suis infirmière au sein du service Réanimation du centre hospitalier de Vesoul.
Comment s’organise votre quotidien et quels sont vos échanges entre apprentie
et maître d’apprentissage ?
Vinciane Tisserand : Je suis les cours de soins infirmiers comme les autres étudiants de ma promotion, et j’effectue les mêmes stages qu’eux. Pendant une partie de leurs vacances scolaires, je travaille également au centre hospitalier, sachant que mon statut de salariée me donne cinq semaines de congés payés. Madame Vuillemot est disponible pour me guider dans le travail, et j’ai aussi un référent de stage qui m’encadre.
Agnès Vuillemot : Vinciane est déjà très autonome et mes échanges avec elles sont similaires à ceux que je peux avoir avec n’importe quel autre membre de l’équipe, dans laquelle elle est très bien intégrée. Chaque fois qu’elle en a besoin, elle me pose des questions sur la pratique des soins infirmiers. Nous communiquons par téléphone ou par mail. En tant que maître d’apprentissage, je me situe aussi à l’interface entre l’IFSI, le CFA et le centre hospitalier : pour exercer ce rôle, il faut avoir le goût de la transmission mais aussi assurer cette fonction de coordination.
Quels bénéfices attribuez-vous à l’apprentissage ?
Vinciane Tisserand : Tout en continuant mes études, je suis au contact des patients, en immersion, et j’apprends beaucoup. Je trouve que l’apprentissage est complémentaire des stages déjà prévus dans notre formation ; cela me permet d’expérimenter davantage de tâche. Avoir un salaire est aussi très positif : je ne suis plus obligée d’avoir un job tous les week-ends pour payer mes études, comme c’était le cas les années précédentes.
Agnès Vuillemot : La formation en apprentissage demande un véritable engagement et beaucoup de travail. Entre les cours, le travail sur le terrain et la rédaction du mémoire, il faut tenir le rythme ! Mais je pense que cela offre aux étudiants une expérience très précieuse pour construire leur parcours professionnel. Par ailleurs, comme le dit Vinciane, ce statut permet aux étudiants de financer leurs études, un point crucial qui peut poser des difficultés aux familles. Grâce à leur salaire, ils peuvent se loger, subvenir à leurs besoins quotidiens et ainsi gagner en autonomie.
Le regard de… Frédéric Mouchon,
Directeur des soins du GH de la Haute-Saône
« Notre groupe hospitalier rencontre une problématique d’attractivité liée notamment à notre zone d’implantation géographique. Nous avons mené une réflexion à ce sujet et avons décidé de miser sur l’apprentissage, qui peut représenter un levier intéressant pour le recrutement et la fidélisation des jeunes. Dans ce cadre, lors de la signature du contrat, nous proposons d’emblée aux nouveaux apprentis une perspective d’embauche, en nous engageant à les recruter prioritairement dans le pôle où ils auront effectué leur formation en alternance. Quoi qu’il arrive, nous les accompagnons et les suivons de façon individualisée durant toute leur formation et à l’issue de celle-ci. Nous nous efforçons d’ailleurs de faire monter en compétences nos maîtres d’apprentissage, afin d’améliorer toujours davantage la qualité de cet accompagnement dans la durée.
Cette année, nous avons quatre apprentis infirmiers de moins de 26 ans qui évoluent dans ce cadre. Pendant leur apprentissage, ils acquièrent une expérience importante dans leur domaine de compétences, utile pour la suite de leur parcours. Leur professionnalisation dans notre établissement crée aussi chez eux un sentiment d’appartenance, essentiel pour une bonne intégration dans le monde du travail. Globalement, l’apprentissage offre une vraie immersion dans une équipe et un statut de salarié, avec les avantages et les responsabilités qui en découlent, ce qui est très formateur. »
Le contrat d’apprentissage en pratique
L’apprentie : Vinciane Tisserand, 24 ans.
L’employeur : GH de la Haute-Saône, 12 sites, 1 596 lits et places, 2 046 professionnels dont 1 855 professionnels non médicaux (en 2018).
Diplôme préparé : diplôme d’État d’infirmier.
CFA partenaire : CFA Sanitaire et Social BFC à Dijon.
Maître d’apprentissage : Agnès Vuillemot, infirmière au service Réanimation du centre hospitalier de Vesoul.
Durée du contrat : un an.
Rémunération : 100 % du SMIC.
Financement ANFH : 3 000 € / an.
Coût total : 20 000 € (6 000 € de frais pédagogiques et 14 000 € de salaire).
Pauline, apprentie en Ressources humaines
En alternance au sein du groupe hospitalier de la Haute-Saône, Pauline Blanc prépare une licence en Ressources humaines. Ses missions principales consistent à enrichir et mettre à jour les fiches de poste de l’établissement. Elle est encadrée notamment par sa tutrice Fanny Colombo, responsable de la Formation, qui l’accompagne au quotidien et répond à toutes ses questions.
En quoi consiste votre travail ?
Pauline Blanc : Depuis septembre 2021, je suis apprentie au service des Ressources humaines du groupe hospitalier de la Haute-Saône, sur le site de Vesoul. Je travaille dans cet établissement en alternance avec mes cours à l’École de commerce et de management (ECM) de Besançon. Ma mission principale consiste à établir les nouvelles fiches de poste de l’établissement, notamment à partir d’échanges avec les cadres supérieurs de santé de l’hôpital, mais aussi avec d’autres personnels (infirmières, aides-soignants, etc.). Il s’agit de repartir des fiches existantes afin de les rendre plus fonctionnelles et faciles d’utilisation, tout en les enrichissant pour qu’elles correspondent à la réalité du terrain. Pour cela, j’ai interrogé les agents à propos de leur travail et je les ai observés dans l’exercice de leurs métiers, ce qui m’a permis d’affiner au maximum le niveau de détail des informations données dans les fiches.
Par ailleurs, j’ai quelques missions annexes de recherche et de suivi, en lien avec la vie quotidienne du service des Ressources humaines.
Fanny Colombo : En tant que responsable de la Formation, j’encadre les personnels du service Formation du groupe hospitalier de la Haute-Saône. À travers ce poste, j’ai une bonne vue d’ensemble du fonctionnement des différents services de l’établissement, qui regroupe environ 2 500 professionnels soignants et non-médicaux.
Comment s’organise votre quotidien et quels sont vos échanges entre apprentie et tutrice ?
Pauline Blanc : Sur dix jours, je suis en cours durant trois jours et à l’hôpital le reste du temps, soit sept jours. Un fichier partagé me permet de rester au courant des avancées réalisées en mon absence sur les divers dossiers auxquels je suis associée. L’accompagnement de Fanny est une opportunité d’apprendre les bases du métier de responsable de formation en établissement hospitalier. Elle reste toujours très présente pour m’accompagner et répondre à mes questions. Durant mes cours, je bénéficie aussi de l’expérience transmise par d’autres professionnels issus du monde de l’entreprise, qui viennent enseigner à l’école : gestionnaire de paie, juriste du travail, etc.
Fanny Colombo : Avec Pauline, nous définissons les objectifs des tâches qui lui sont confiées, notamment une petite enquête qu’elle a réalisée en autonomie pour repenser et mettre à jour les fiches de poste. Elle participe aussi aux réunions hebdomadaires de service et saisit très rapidement les enjeux des actions conduites par notre service. Cela lui permet de développer notamment ses capacités de travailler en équipe.
Quels bénéfices attribuez-vous à l’apprentissage ?
Pauline Blanc : Ce cursus m’offre la possibilité de mettre en application les connaissances que j’aborde en cours : elles sont illustrées par des exemples concrets dans mes missions à l’hôpital. L’alternance est aussi un acquis très positif pour poursuivre mes études en master de Ressources humaines l’année prochaine, dans la même école. Après avoir commencé mes études à distance pendant la crise sanitaire, j’avoue qu’il est très précieux pour moi de pouvoir travailler en équipe sur le terrain : j’ai l’occasion de vivre des situations professionnelles intéressantes. Enfin, l’alternance me procure un revenu qui me permet d’être autonome par rapport à mes parents durant mes études.
Fanny Colombo : Grâce à l’apprentissage, Pauline peut faire valoir une première expérience professionnelle qui lui sera utile à l’avenir, quelle que soit la suite de son parcours. Pour notre établissement, l’apprentissage représente aussi un atout en termes d’image et d’attractivité. Ce dispositif a été adopté à titre expérimental et nous avons l’intention de le pérenniser.
Le regard de… Joanne Macias-Detoux,
Directrice des Ressources humaines du groupe hospitalier de la Haute-Saône
« Par le biais de l’apprentissage, nous pouvons confier à un jeune un projet ou une mission précise, bien délimitée dans le temps, et lui ouvrir éventuellement des perspectives d’embauche pour un poste pérenne. Cela lui permet aussi de percevoir une rémunération pendant ses années d’études. Cette année, nous avons au total sept apprentis au sein de notre groupe hospitalier, dont des infirmiers, un contrôleur de gestion et un apprenti dans le secteur de la sécurité. Notre objectif est d’accueillir et d’accompagner le mieux possible chaque apprenti, afin qu’il puisse prendre ses marques et découvrir le milieu professionnel. Les tuteurs sont là pour transmettre leur pratique professionnelle et veiller à ce que les jeunes s’intègrent le mieux possible dans leur service d’affectation. Ils accompagnent les alternants. Nos apprentis acquièrent ainsi une bonne connaissance du milieu hospitalier et développent leurs qualités relationnelles, un aspect que nous mettons toujours en avant. Globalement, l’apprentissage se révèle une modalité de recrutement intéressante pour les établissements comme pour les jeunes, et gagne à être développée dans la Fonction Publique Hospitalière. Nous sommes d’ailleurs demandeurs de formations permettant de renforcer les compétences d’encadrement des maîtres d’apprentissage. »
Le contrat d'apprentissage en pratique
L’apprentie : Pauline Blanc, 22 ans
L’employeur : GH de la Haute-Saône, 12 sites, 1 596 lits et places, 2 046 professionnels dont 1 855 professionnels non médicaux (en 2018)
Diplôme préparé : Licence en Ressources humaines
CFA partenaire : École de commerce et de management (ECM) de Besançon
Tutrice : Fanny Colombo, responsable de la Formation
Durée du contrat : 1 an
Rémunération : 100% du SMIC
Financement ANFH : 5 000€ / an
Coût total : 19 800 € (10 000 € de frais pédagogiques et 9 800 € de salaire)
Pauline, apprentie en Ressources humaines
En alternance au sein du groupe hospitalier de la Haute-Saône, Pauline Blanc prépare une licence en Ressources humaines. Ses missions principales consistent à enrichir et mettre à jour les fiches de poste de l’établissement. Elle est encadrée notamment par sa tutrice Fanny Colombo, responsable de la Formation, qui l’accompagne au quotidien et répond à toutes ses questions.
En quoi consiste votre travail ?
Pauline Blanc : Depuis septembre 2021, je suis apprentie au service des Ressources humaines du groupe hospitalier de la Haute-Saône, sur le site de Vesoul. Je travaille dans cet établissement en alternance avec mes cours à l’École de commerce et de management (ECM) de Besançon. Ma mission principale consiste à établir les nouvelles fiches de poste de l’établissement, notamment à partir d’échanges avec les cadres supérieurs de santé de l’hôpital, mais aussi avec d’autres personnels (infirmières, aides-soignants, etc.). Il s’agit de repartir des fiches existantes afin de les rendre plus fonctionnelles et faciles d’utilisation, tout en les enrichissant pour qu’elles correspondent à la réalité du terrain. Pour cela, j’ai interrogé les agents à propos de leur travail et je les ai observés dans l’exercice de leurs métiers, ce qui m’a permis d’affiner au maximum le niveau de détail des informations données dans les fiches.
Par ailleurs, j’ai quelques missions annexes de recherche et de suivi, en lien avec la vie quotidienne du service des Ressources humaines.
Fanny Colombo : En tant que responsable de la Formation, j’encadre les personnels du service Formation du groupe hospitalier de la Haute-Saône. À travers ce poste, j’ai une bonne vue d’ensemble du fonctionnement des différents services de l’établissement, qui regroupe environ 2 500 professionnels soignants et non-médicaux.
Comment s’organise votre quotidien et quels sont vos échanges entre apprentie et tutrice ?
Pauline Blanc : Sur dix jours, je suis en cours durant trois jours et à l’hôpital le reste du temps, soit sept jours. Un fichier partagé me permet de rester au courant des avancées réalisées en mon absence sur les divers dossiers auxquels je suis associée. L’accompagnement de Fanny est une opportunité d’apprendre les bases du métier de responsable de formation en établissement hospitalier. Elle reste toujours très présente pour m’accompagner et répondre à mes questions. Durant mes cours, je bénéficie aussi de l’expérience transmise par d’autres professionnels issus du monde de l’entreprise, qui viennent enseigner à l’école : gestionnaire de paie, juriste du travail, etc.
Fanny Colombo : Avec Pauline, nous définissons les objectifs des tâches qui lui sont confiées, notamment une petite enquête qu’elle a réalisée en autonomie pour repenser et mettre à jour les fiches de poste. Elle participe aussi aux réunions hebdomadaires de service et saisit très rapidement les enjeux des actions conduites par notre service. Cela lui permet de développer notamment ses capacités de travailler en équipe.
Quels bénéfices attribuez-vous à l’apprentissage ?
Pauline Blanc : Ce cursus m’offre la possibilité de mettre en application les connaissances que j’aborde en cours : elles sont illustrées par des exemples concrets dans mes missions à l’hôpital. L’alternance est aussi un acquis très positif pour poursuivre mes études en master de Ressources humaines l’année prochaine, dans la même école. Après avoir commencé mes études à distance pendant la crise sanitaire, j’avoue qu’il est très précieux pour moi de pouvoir travailler en équipe sur le terrain : j’ai l’occasion de vivre des situations professionnelles intéressantes. Enfin, l’alternance me procure un revenu qui me permet d’être autonome par rapport à mes parents durant mes études.
Fanny Colombo : Grâce à l’apprentissage, Pauline peut faire valoir une première expérience professionnelle qui lui sera utile à l’avenir, quelle que soit la suite de son parcours. Pour notre établissement, l’apprentissage représente aussi un atout en termes d’image et d’attractivité. Ce dispositif a été adopté à titre expérimental et nous avons l’intention de le pérenniser.
Le regard de… Joanne Macias-Detoux,
Directrice des Ressources humaines du groupe hospitalier de la Haute-Saône
« Par le biais de l’apprentissage, nous pouvons confier à un jeune un projet ou une mission précise, bien délimitée dans le temps, et lui ouvrir éventuellement des perspectives d’embauche pour un poste pérenne. Cela lui permet aussi de percevoir une rémunération pendant ses années d’études. Cette année, nous avons au total sept apprentis au sein de notre groupe hospitalier, dont des infirmiers, un contrôleur de gestion et un apprenti dans le secteur de la sécurité. Notre objectif est d’accueillir et d’accompagner le mieux possible chaque apprenti, afin qu’il puisse prendre ses marques et découvrir le milieu professionnel. Les tuteurs sont là pour transmettre leur pratique professionnelle et veiller à ce que les jeunes s’intègrent le mieux possible dans leur service d’affectation. Ils accompagnent les alternants. Nos apprentis acquièrent ainsi une bonne connaissance du milieu hospitalier et développent leurs qualités relationnelles, un aspect que nous mettons toujours en avant. Globalement, l’apprentissage se révèle une modalité de recrutement intéressante pour les établissements comme pour les jeunes, et gagne à être développée dans la Fonction Publique Hospitalière. Nous sommes d’ailleurs demandeurs de formations permettant de renforcer les compétences d’encadrement des maîtres d’apprentissage. »
Le contrat d'apprentissage en pratique
L’apprentie : Pauline Blanc, 22 ans
L’employeur : GH de la Haute-Saône, 12 sites, 1 596 lits et places, 2 046 professionnels dont 1 855 professionnels non médicaux (en 2018)
Diplôme préparé : Licence en Ressources humaines
CFA partenaire : École de commerce et de management (ECM) de Besançon
Tutrice : Fanny Colombo, responsable de la Formation
Durée du contrat : 1 an
Rémunération : 100% du SMIC
Financement ANFH : 5 000€ / an
Coût total : 19 800 € (10 000 € de frais pédagogiques et 9 800 € de salaire)