Stratégie Nationale Sport-Santé 2025-2030
La nouvelle Stratégie Nationale Sport Santé 2025-2030 (SNSS 2025-2030) a été présentée le 4 septembre 2025 par Élisabeth Borne, ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles et Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins.
La feuille de route a pour but de lever les freins à la pratique sportive et accompagner chaque Français quel que soit son âge, son état de santé ou ses conditions de vie.
En lien avec la Grande Cause nationale 2025, la santé mentale est intégrée à toutes les actions de la SNSS 2025-2030.
La Stratégie s’articule autour de 5 objectifs, déclinées en 12 mesures :
Objectif 1 : Mettre en place les conditions d’une pratique d’activité physique accessible à tous
Action 1 : Instaurer le mois de l’activité physique et sportive
Action 2 : Faciliter l’accès à une offre de sport-santé
Action 3 : Faciliter l’accès aux équipements sportifs pour la pratique du sport-santé
Action 4 : Renforcer les Maisons Sport-Santé et les positionner comme pivot du sport-santé sur leur territoire
Objectif 2 : Augmenter le niveau d’activité physique des jeunes à l’école et à l’université
Action 5 : Poursuivre la généralisation des 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école élémentaire et en établissements sociaux et médico-sociaux
Action 6 : Développer l’activité physique des collégiens et lycéens éloignés d’une pratique régulière
Action 7 : Généraliser le déploiement d’initiatives sport-santé et de Maisons Sport-Santé dans les établissements d’enseignement supérieur
Objectif 3 : Sensibiliser les acteurs et développer l’activité physique dans le monde professionnel
Action 8 : Inciter les entreprises à proposer des dispositifs de promotion de l’activité physique et de lutte contre la sédentarité à leurs employés
Action 9 : Renforcer la place de l’activité physique et sportive dans les 3 versants de la fonction publique
Objectif 4 : Prévenir la perte d’autonomie des personnes avançant en âge par le sport-santé
Action 10 : Faire de la pratique de l’activité physique une priorité du premier mandat de la conférence nationale de l’autonomie afin de prévenir la perte d’autonomie des personnes âgées
Objectif 5 : Développer le recours à l’activité physique adaptée à des fins thérapeutiques
Action 11 : Prendre en charge l’activité physique adaptée pour le traitement des principales maladies chroniques
Action 12 : Former les professionnels du sport-santé, effecteurs et prescripteurs, à l’activité physique à visée de santé pour faciliter l’orientation des patients
Gouvernance
Nationale (coordination de la mise en œuvre et du suivi)
Copilotage : Direction générale de la Santé (DGS) et Direction des Sports (DS)
Régionale (mise en œuvre des objectifs)
Copilotage : DRAJES et ARS
Territoriale
Collectivités territoriales (communes, intercommunalités et conseils départementaux) : accès aux équipements, mutualisation des ressources et ancrage du sport-santé dans les politiques locales (PLS, CLS, PRS…).
DT ARS et SDJES : conseil et orientation pour faciliter et développer les initiatives locales
Evaluation
Basée sur des indicateurs de déploiement fixés pour chaque action, définis avec les pilotes, et suivis au niveau national et régional.
Suivi coordonné par les ministères en charge des Sports et de la Santé, en lien avec les ARS, les DRAJES, et les opérateurs nationaux (Santé Publique France, INJEP, ONAPS…).
Bilan intermédiaire (2028)
Mesure de l’état d’avancement des actions, identification des écarts, freins et réussites, et ajustement des modalités de mise en œuvre.
Basé sur les indicateurs de déploiement consolidés, les premières données d’impact disponibles, et les remontées qualitatives des acteurs de terrain.
Bilan final (2030)
Evaluation de l’impact global de la stratégie sur la population, de son efficacité opérationnelle et de sa pertinence face aux enjeux de santé publique.
Ce bilan pourra servir de base à une éventuelle reconduction, à un réajustement stratégique, ou à une intégration renforcée dans d’autres politiques publiques (santé, climat, éducation, travail…).