Les recrutements d’apprentis dans la fonction publique continuent d’augmenter en 2023. DGAFP, Stats Rapides, n° 113, août 2024
En 2023, 25 020 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés dans la fonction publique, soit 10 % de plus qu’en 2022. Cette augmentation est portée par la fonction publique de l’État (FPE : +29 %) et la fonction publique hospitalière (FPH : +35 %), tandis que les recrutements d’apprentis dans la fonction publique territoriale (FPT) sont en légère baisse (-2 %). Ce dernier versant reste cependant le principal recruteur avec 55 % des nouveaux contrats d’apprentissage signés en 2023 dans la fonction publique, devant la FPE (35 %) et la FPH (10 %).
Les apprentis embauchés en 2023 dans la fonction publique ont en moyenne 22 ans au début de leur contrat. Un sur deux était scolarisé auparavant. Plus de la moitié (54 %) préparent un diplôme de niveau au moins égal à bac +3 : 73 % dans la FPE, 52 % dans la FPH et 42 % dans la FPT. Près de 5 % sont en situation de handicap : 6 % dans la FPT, 5 % dans la FPH et 3 % dans la FPE.
Rapport annuel 2023. Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, juillet 2024
Le présent rapport présente l’activité de la branche Autonomie de la Sécurité sociale. L’année 2023 a été intense : réflexion sur la fin de vie, proposition de loi Bien vieillir, Conférence nationale du handicap…
Les chantiers ont été nombreux. Ce rapport annuel revient sur l’activité de la CNSA à travers les grands axes de sa feuille de route.
Pour la première fois, la CNSA publie une version digitale enrichie de nombreuses vidéos et chiffres-clés.
Contrat d'Objectif et de Performance 2024-2028. Santé publique France, juillet 2024
Le premier contrat d’objectifs et de performance (COP) de l’agence s’est inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de santé (SNS) sur la période 2017-2022, laquelle a été particulièrement marquée par la pandémie de Covid-19. Cette émergence et ses conséquences ont durablement fragilisé le système de santé à toutes les échelles. Par son caractère syndémique, cette pandémie a, en outre, rappelé l’importance des interactions entre milieux de vie, habitudes de vie, émergence de maladies infectieuses et pathologies chroniques.
Le contrat d’objectifs et de performance (COP) 2024-2028 vise à accompagner la nouvelle Stratégie nationale de santé et à tenir compte de l’évolution des connaissances sur l’état de santé des populations tout en intégrant au mieux les différentes interactions entre milieux de vie, habitudes de vie, émergence de maladies infectieuses et pathologies chroniques. Il intègre également les enseignements tirés de la crise de la Covid-19, et met en œuvre, au cœur de son action, le concept « Une seule santé ».
Avec ce nouveau COP Santé publique France réaffirme son ambition : celle d’une santé publique renforcée, plus performante, caractérisée par la rigueur scientifique ainsi que l’ouverture et le dialogue avec la société au plus près des populations et des territoires tant dans l’Hexagone, qu’en Corse et dans les territoires ultramarins. Les orientations du COP soulignent l’engagement de l’Agence à maintenir et développer une expertise venant en appui des politiques publiques, indépendante sur le plan scientifique et au service des décideurs, de produire des connaissances et des informations utiles aux populations et aux parties prenantes.
Le COP 2024-2028 se structure autour de quatre axes principaux qui retranscrivent le continuum des missions de Santé publique France. Ces axes sont déclinés en objectifs opérationnels visant à renforcer l’impact de l’agence au service des priorités définies par les politiques publiques.
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Axe 1 - Innover et faire progresser les connaissances pour renforcer l’efficience des interventions en santé publique
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Axe 2 - Garantir une réponse réactive aux menaces pour la santé et anticiper la gestion de crises sanitaires successives ou simultanées
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Axe 3 - Une agence d’expertise ouverte, et au plus près des régions et des territoires
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Axe 4 - Une agence performante et responsable.
Le COP s’inscrit ainsi dans la stratégie de l’agence fondée sur l’expertise, l’ouverture et l’innovation.
Rapport d’activité 2023 - Centre national Fin de Vie – Soins Palliatifs, août 2024
En 2023, le Centre National a été particulièrement investi en tant que centre de référence et de ressources sur la fin de vie, tant dans le cadre du débat national que dans les nombreuses manifestations (conférences, rencontres avec les parlementaires, débats dans les territoires) : l’ensemble des parties prenantes ont pu échanger sur les enjeux de la vie, qu’il s’agisse de l’offre de soins, de son organisation, des droits des personnes ou de l’accompagnement dans l’expérience de cette dernière partie de la vie pour le patient et ses proches.
Les annonces politiques ont suscité des sollicitations régulières tant de la part des parties prenantes que de la part des médias, tout support confondu, et le Centre a pu répondre en apportant des informations fiables, actualisées et accessibles sur les éléments évoqués.
Dans le publications proposées : de nombreuses infographies ont été produites au fil de l’actualité et surtout de la nouvelle édition de l’Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France, ouvrage de référence sur les données épidémiologiques, cliniques et organisationnelles sur l’accompagnement de la fin de vie en France.
Cette troisième édition a proposé un focus sur la fin de vie au domicile.
Rapport annuel sur la cybercriminalité 2024. Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, juillet 2024
Ce premier rapport du commandement du ministère de l'Intérieur dans le cyberespace COMCYBER-MI dresse un état des lieux des défis cyber auxquels la France a été confrontée en 2023.
Ce bilan de 2023, réalisé en complémentarité avec les analyses annuelles de l'ANSSI, bénéficie des travaux du CEntre d'analyse et de regroupement des Cybermenaces (CECyber) du COMCYBER-MI. Visant à être à la fois pragmatique et accessible, il repose aussi sur les données du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) complétées par d'autres sources institutionnelles.
278 703 infractions liées au numérique ont été enregistrées par les forces de sécurité intérieures en 2023 (en augmentation de 9% par rapport à 2022 selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure, SSMSI).
59 % de ces infractions sont des atteintes "numériques" aux biens (escroqueries, arnaques en ligne etc.), 34 % sont des atteintes "numériques" à la personne, 5 % sont des atteintes aux institutions.
Toutes les couches de la population sont concernées par cette cyberdéliquance et notamment les plus jeunes : 47 % des victimes de préjudice financier en ligne ont moins de 44 ans. Les atteintes numériques à la personne visent pour leur part majoritairement les femmes, qui représentent 67 % du total des plaintes déposées.
Etude comparative internationale sur l’apprentissage et la formation professionnelle. Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique/DG Trésor, juillet 2024
Afin d’apprécier le coût croissant du système français de formation au regard de son efficacité, un parangonnage permet de mettre en perspective le système de financement de l’apprentissage de nos voisins ayant des caractéristiques économiques et sociales proches de la France. Dans ce contexte, les services économiques d’Allemagne, du Danemark, des Pays-Bas et de Suisse ont été interrogés sur le fonctionnement de leurs systèmes d’apprentissage et de formation professionnelle.
Cette étude comparative met ainsi en lumière (i) les différences et similitudes de ces systèmes en termes de structures de gouvernance, (ii) de financements et (iii) d'adaptation aux besoins du marché du travail.